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ruta del Baztan

voie jacquaire

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 photos   pèlerin  

Les hommes préhistoriques ont laissé leurs marques dans la Vallée du Baztan. Il reste d’eux des mégalithes, des anciennes tombes.

Les Romains sont aussi passés par la vallée, laissant des ponts.

 

En 1212 est apparu l'écusson à damiers de la vallée, lors de la participation du Baztan dans la bataille de la Reconquête à Navas de Tolosa.

 

En 1512 au Château d’Amaiur, les derniers hommes loyaux de la couronne de Navarre se sont battus contre les Castillans. Cela a placé le Baztan comme un point de référence dans l’histoire du Royaume de Navarre.

 

Le nom de la vallée a une origine énigmatique : l’étymologie se rattacherait à « bat han » ; en Basque : « là, (tous) un ».

Ce nom découlerait de la solidarité et l’égalité qui existait entre les anciens baztandarras (noblesse collective). Pour d'autres interprétations, le nom semble dériver de « baste » « aulaga espinosa » (ajoncs épineux) suivi du suffixe « -ana » voulant dire place.

   

La Vallée du Baztan est un village unique, le plus grand de Navarre, faisant 376,8 kilomètres carrés.

Environ 84% de la superficie de 2 840 hectares appartient à la collectivité de la population. Depuis les temps anciens, les hameaux sont organisés sous un régime universel, c'est-à-dire que la vallée compose une seule municipalité ; même s’il y a des élections (tous les quatre ans) où les habitants choisissent un maire et treize conseillers, le Baztan a un organisme suprême : Ll’Union Générale de la Vallée. Le Baztan a ses propres décrets communs et chaque localité a son propre édile avec une équipe d’assistants ou « kargodunes » (maréchaux du village).

Des montagnes douces dessinent le contour de la vallée du Baztan.

La fougère, l'herbe et les forêts de hêtres et de chênes tachent les terres de couleurs différents selon les saisons.

Afin que ce beau paysage reste vert, la pluie est un élément essentiel qui est en hiver et au printemps. Ce composant liquide coule dans les rivières à travers la vallée comme des veines lui donnant la vie.

Le Baztan, ce sont des années d'interaction entre la nature et l'être humain, qui a très peu modifié le paysage.

L’eau est très importante dans cette vallée verte, mais parfois la pluie ne s’arrête pas. La plus grande inondation, restée dans les mémoires, a frappé la vallée le 2 juin 1913 : une tempête a éclaté sur la montagne d’Auza faisant monter l’eau à plus de 6 mètres du niveau normal, emportant même des maisons. A Elizondo, l’église située devant Arizkunenea s’est écroulée et a été reconstruite plus loin de la rivière en 1922.

         
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Depuis sa redécouverte à l'époque moderne, le Guide du pèlerin d'Aimery Picaud est devenu un véritable guide officiel.

Il est classique d'affirmer que le pèlerin d'antan n'utilisait en France que quatre chemins, dont trois se réunissent à Ostabat, puis après la traversée des Pyrénées, utilisait les deux chemins de Navarre et d'Aragon qui convergent à Puente la Reina.

Mais avant d'être ainsi "officialisé", le Chemin a eu une histoire complexe : le trajet ayant beaucoup varié de siècle en siècle ; à toutes les époques, il y a toujours eu plusieurs possibilités pour aller jusqu'à Compostelle.

 

Les divers itinéraires devaient permettre aux pèlerins de gagner Compostelle au moyen d'une voie :

  • sûre, loin des zones de combat
  • pratique pour traverser les différents obstacles naturels (montagnes, rivières).

Les pèlerins visitaient aussi le plus grand nombre possible de sanctuaires, où reposaient des corps saints et où étaient vénérées d'insignes reliques.

Le Chemin fut régulièrement l'objet de la sollicitude de souverains ou notables, souvent à l'origine de constructions d’ouvrages d'art (ponts) ou d’hôpitaux.

   

Un passage a été aussi utilisé entre Bayonne et Pampelune, par le col de Velate, à 850 m d'altitude :

la ruta del Baztan

De nombreux pèlerins espagnols utilisaient ces mêmes itinéraires en sens inverse, pour aller par exemple à Rome ou à Notre-Dame de Rocamadour, qui devint, à partir de la fin du 12ème  siècle le plus grand pèlerinage marial de l'occident médiéval.